#Chavez Το 1998, υπήρχαν 1,8 γιατροί ανά 1.000 κατοίκους, τώρα 58 ανά 1.000 κατοίκους, και το δημόσιο σύστημα υγείας απασχολεί 95.000 άτομα
#Chavez Η παιδική θνησιμότητα από 2,5% το 1990 έπεσε σε 1,3% το 2010
#Chavez 96% του πληθυσμού έχει πλέον πόσιμο νερό (ήταν ένας από τους στόχους της επανάστασης)
#Chavez Η Μπολιβαριανή κυβέρνηση έχει χτίσει 13.721 κλινικές (αύξηση 169,6%)
#Chavez «Mission Barrio Adentro» Πρόγραμμα πρωτοβάθμιας υγείας οργανώνεται με τη βοήθεια 8.300 Κουβανών γιατρών σώζοντας 1,4 εκ ζωές
#Chavez Μόνο το 2011, 67.000 ασθενείς έλαβαν δωρεάν φάρμακα για 139 ασθένειες όπως ο καρκίνος, ηπατίτιδα, οστεοπόρωση, σχιζοφρένεια
#Chavez Μεταξύ άλλων, υπάρχουν τώρα 34 κέντρα θεραπείας για χρόνιες ασθένειες όπως καρκίνος, ηπατίτιδα, οστεοπόρωση, σχιζοφρένεια.
#Chavez Σε 6 χρόνια 19.840 άστεγοι έχουν λάβει την υποστήριξη ενός ειδικού προγράμματος («Mission Negra Hipolita»)
#Chavez Δεν υπάρχουν σχεδόν καθόλου τα παιδιά του δρόμου.
#Chavez Η Βενεζουέλα έχει τώρα τη μεγαλύτερη μονάδα εντατικής θεραπείας στην περιοχή.
#Chavez Ένα δίκτυο δημόσιων φαρμακείων διαθέτει επιδοτούμενα φάρμακα, ώστε οι ασθενείς να έχουν εξοικονόμηση 34 έως 40%
#Chavez 51.000 άτομα υποβλήθηκαν σ θεραπεία των οφθαλμών στην Κούβα με πρόγραμμα «Mision Milagro» Εχει αποκατασταθεί η όραση 1,5 εκ κάτοικων
#Chavez Σε ενάμιση χρόνο (2010-11) η κυβέρνηση έχτισε 250.000 σπίτια για να στεγάσουν, άστεγους λόγω τροπικών καταιγίδων.
#Chavez περίπου 40.000 συμβούλια και οι δήμοι δίδουν ρόλο στους πολίτες να συμμετέχουν στις αλλαγές
#Chavez Η Μπολιβαριανή κυβέρνηση έδωσε 454.238 δάνεια σε αγρότες παραγωγούς.
#Chavez Πέντε εκατομμύρια κάτοικοι λαμβάνουν δωρεάν φαγητό,
#Chavez Πριν από την κυβέρνηση Τσάβες, το 1998, το 21% του πληθυσμού υποσιτιζόταν. Σήμερα έχει πέσει στο 5%.
#Chavez η Μπολιβαριανή κυβέρνηση έχει δώσει μεγάλη έμφαση στην χρηματοδότηση της εκπαίδευσης που απορροφά έως και 6% του ΑΕΠ
#Chavez Η UNESCO έχει αναγνωρίσει ότι ο αναλφαβητισμός εξαλείφθηκε
#Chavez Η εκπαίδευση είναι δωρεάν από το νηπιαγωγείο μέχρι το πανεπιστήμιο
#Chavez Χτίστηκαν χιλιάδες σχολεία, συμπεριλαμβανομένων και των 10 νέων πανεπιστημίων.
#Chavez 2,1εκ ηλικιωμένοι λαμβάνουν συντάξεις γήρατος. Μόνο 387.000 λάμβαναν σύνταξη πριν από τη σημερινή κυβέρνηση.
#Chavez Η κυβέρνηση αύξησε τις κοινωνικές δαπάνες σε 60,6% που έφτασαν στο σύνολο τα 772δις$
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Για τον θάνατο του Ούγκο Τσάβεζ στο Twitter -► εδώ
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ALAI, América Latina en Movimiento
2012-12-29
Venezuela
Les facteurs sociaux de la victoire de Chávez
En ce qui concerne les déterminants sociaux des indicateurs de la santé, le Venezuela est à présent le pays de la région qui connaît le plus bas niveau d’inégalité (mesuré par le Coefficient Gini) : il a réduit l’inégalité de 54%, la pauvreté de 44%, du niveau de 70.8% (1996) à 21% (2010). Et l’extrême pauvreté est passée de 40% (1996) à 7.3% (2010). Près de 20 millions de personnes ont bénéficié des programmes gouvernementaux de lutte contre la pauvreté, appelés “Missions”. A l’heure actuelle 2.1 millions de personnes âgées perçoivent des pensions de vieillesse – soit 66% de la population. Seules 387.000 personnes recevaient des pensions avant le gouvernement actuel.
L’éducation est un déterminant crucial de la santé comme de la pauvreté et le gouvernement bolivarien a mis un accent particulier sur l’enseignement en le finançant à hauteur de 6% du PIB. L’UNESCO a reconnu que l’analphabétisme a été éliminé et le Venezuela est le troisième pays de la région dont la population lit le plus. L’éducation est gratuite des classes maternelles jusqu’à l’université; 72% des enfants sont accueillis dans l’enseignement maternel public et 85% des enfants en âge scolaire vont à l’école. Il y a des milliers d’écoles reconstruites, parmi lesquelles 10 nouvelles universités. Le Venezuela occupe la deuxième place latino-américaine et la cinquième place mondiale en proportion d’étudiants universitaires. Actuellement un vénézuélien sur quatre participe à un programme éducatif [ii]. Il est intéressant de noter que le Venezuela se trouve maintenant au même niveau que la Finlande en tant que cinquième pays avec la population la plus heureuse du monde [iii] .
Avant le gouvernement Chavez, en 1998, 21% de la population était mal nourrie. Le Venezuela a maintenant établi un réseau de distribution d’aliments subventionnés parmi lesquels des épiceries et des supermarchés. Tandis quèn 1980 90% de la nourriture était importée, aujourd’hui on n’en importe que 30%. La « Mission Agro-Venezuela » a remis 454.238 crédits aux producteurs ruraux. Rien qu’en 2012, 39.000 d’entre eux ont reçu des crédits. Cinq millions de vénézuéliens reçoivent de la nourriture gratuite, quatre millions d’entre eux sont des enfants scolarisés, et des cantines publiques nourrissent 900.000 personnes. La réforme agraire et les politiques de soutien à la production agricole ont fait augmenter la production nationale de nourriture. Les résultats de toutes ces mesures en faveur de la sécurité alimentaire est qu’aujourd’hui la malnutrition n’est plus que de 5%, et que la malnutrition infantile qui était de 7.7% en 1990 est aujourd’hui de 2.9%. Sous tous les aspects, c’est une impressionnante réussite en matière de santé.
Voici quelques unes des données les plus importantes sur les soins de santé et sur la santé publique [iv],[v],[vi]:
§ Le taux de mortalité infantile est passé de 25 pour 1000 (1990) à seulement 13/1000 (2010);
§ 96% de la population dispose à présent d’eau potable (ce fut un des objectifs de la révolution);
§ En 1998, on comptait 18 médecins pour 10.000 habitants, on en compte actuellement 58 pour mille, et le système public de santé en emploie 95.000;
§ S’il a fallu plusieurs décennies aux gouvernements antérieurs pour construire 5.081 cliniques, en 13 ans à peine le gouvernement bolivarien en a construit 13.721 (soit une augmentation de 169.6%);
§ La « Mission Barrio Adentro » (qui est le programme de soins de santé primaire organisé avec l’aide de plus de 8.300 médecins cubains) a sauvé environ 1,4 millions de vies dans 7.000 cliniques et a effectué 500 millions de consultations;
§ En 2011 seulement, 67.000 vénézuéliens ont reçu gratuitement des médicaments coûteux pour 139 pathologies dont le cancer, l’hépatite, l’ostéoporose, la schizophrénie, parmi d’autres; il y a maintenant 34 centres de désintoxication ;
§ En 6 ans 19.840 personnes sans domicile fixe ont reçu l’appui d’un programme spécial (« Mission Negra Hipolita »); Il n’y a pas pratiquement plus d’enfants des rues.
§ Le Venezuela possède à présent la plus grande unité de soins intensifs de la région.
§ Un réseau de pharmacies publiques vend des médicaments subventionnés, ce qui permet à la population de réaliser des économies de 34 à 40%.
§ 51.000 personnes ont été traitées à Cuba pour des soins oculaires spécifiques et le programme “Mision Milagro” a restauré la vision de 1,5 millions de vénézuéliens.
On trouve un exemple d’une réponse rapide aux besoins réels de la population lorsqu’entre la fin de 2010 et le début de 2011 de fortes pluies tropicales ont privé 100.000 personnes de foyer. Celles-ci ont été immédiatement relogées dans toutes sortes d’immeubles publics, des ministères, ou des hôtels. En un an et demi le gouvernement a construit 250.000 logements.
Bien entendu le gouvernement n’a pas encore surmonté tous les problèmes sociaux mais malgré tous les défauts et toutes les erreurs, la population le considère comme un allié. Une partie de cette équation est la participation politique intense qui singularise la démocratie vénézuélienne: près de 40.000 conseils communaux et les premières communes jouent un rôle déterminant dans la réponse aux besoins sociaux locaux, dans le suivi des mesures et permettent aux citoyens d’être acteurs des changements.[vii]
Les plus importantes étapes économiques de ces dix dernières années comprennent la réduction du chômage de 11.3% à 6.4% (décembre 2012); la multiplication par deux du nombre de personne bénéficiant de la sécurité sociale ; la réduction de la dette publique de 20.7% à 14.3% du PIB et la multiplication des coopératives, ce qui a renforcé les économies authentiquement locales.
Selon “Global Finance” et le “World Factbook” de la CIA, l’économie vénézuélienne présente les indicateurs suivants [x]: taux de chômage de 8%; 45,5% de dette publique gouvernementale comme pourcentage du PIB (par contraste le même pourcentage est de 82.5% dans l’Union Européenne); une croissance réelle du PIB par habitant qui atteint 13.070 dollars. En 2011, l’économie vénézuélienne a défié toutes les prévisions en croissant de 4.2 % et de 5.6 % dans la première moitié de 2012. Son rapport dette/PIB est beaucoup plus bas que celui des États-Unis et du Royaume Uni et meilleur que celui des pays européens; l’inflation qui fut endémique pendant plusieurs décennies, atteignant des taux de 80%, a suivi une courbe descendante depuis quatre ans, atteignant 13.7% pour le dernier trimestre de 2012. Même le « Wall Street Journal » rapporte que le marché boursier du Venezuela est de loin le plus performant du monde, battant son record historique en octobre 2012, et les bons du Venezuela sont parmi les plus performants dans les marchés émergents.
La victoire de Hugo Chavez a eu un impact dans le monde entier ; dans son propre pays mais aussi dans toute l’Amérique Latine où des gouvernements progressistes ont été élus, il est perçu comme celui qui a lancé le changement radical et la transformation de l’ordre global. Sa victoire est d’autant plus significative si on considère l’important soutien financier et stratégique que les agences états-uniennes et leurs alliés apportent aux partis d’opposition et à leurs médias. Depuis 2002, Washington a fait parvenir 100 millions de dollars aux groupes d’opposition du Venezuela et, rien que pour l’élection de 2012, a distribué 40 à 50 millions de dollars. [xi] La population vénézuélienne a surmonté le barrage de propagande des médias qui à 85 % sont privés (et font 95 % d’audience nationale). [xii]
La marée progressiste dans la région a permis d’initier pour la première fois la construction d’une véritable indépendance de l’Amérique du Sud avec des organisations fédératrices telles que la Banque du Sud, la CELAC, l’ALBA, PETROSUR, PETROCARIBE, UNASUR, MERCOSUR, TELESUR, le SUCRE comme monnaie alternative au dollar, initiatives pour la plupart dues au président du Venezuela et qui ont démontré au reste du monde qu’il y a, au 21ème siècle, des alternatives économiques et sociales [xiii] et un modèle de développement différent du capitalisme global. Le contraste est frappant entre une Europe qui subit des niveaux élevés de dette, alors qu’en Amérique Latine ils sont faibles et continuent à baisser.
Les changements au Venezuela ne sont pas abstraits. Le gouvernement du Président Chávez a amélioré de manière significative les conditions de vie des Vénézuéliens et les a engagés dans une dynamique de participation politique pour les approfondir [xiv]. Le nouveau modèle de développement socialiste a eu un impact phénoménal dans toute l’Amérique Latine, y compris récemment vis-à-vis de la Colombie. Les gouvernements progressistes de gauche ou du centre maintenant majoritaires dans la région voient dans le Venezuela le catalyseur qui a insufflé dans la région plus de démocratie, plus de souveraineté nationale et plus de progrès économique et social.[xv].
Nulle rhétorique néo-libérale ne peut éluder ces faits. Des dizaines d’experts en opinion peuvent continuer à discuter sur Internet de si la Révolution bolivarienne est socialiste ou non, si elle est révolutionnaire ou réformiste (elle est probablement les deux à la fois). Il n’empêche que ces réussites substantielles demeurent. C’est ce qui rend furieux ses opposants tant à l’intérieur du pays que dans les pays néo-coloniaux. L’“objectif” et “empirique” « The Economist » ne publiera pas ces données, préférant prédire une fois de plus la déroute imminente de l’économie vénézuélienne. “El Pais”, en Espagne, préfèrera citer un des architectes du Caracazo (le massacre de 3000 personnes à Caracas qui protestaient en 1989 contre les mesures d’austérité, dix ans avant la révolution bolivarienne) : l’ex-ministre des finances Moises Naim, connu pour son obsession anti-chaviste. Mais aucun d’eux ne peut nier l’Indice de Développement Humain des Nations Unies qui situe le Venezuela à la 61ème place sur 176 pays, avec une avancée de sept places en 10 ans. Une raison de plus pour comprendre que la Révolution Bolivarienne va survivre à la présidence du leader vénézuélien.
Carles Muntaner, Joan Benach et María Paez Victor
– Carles Muntaner est Professeur d’Infirmerie, de Santé Publique et de Psychiatrie à l’Université de Toronto. Il a travaillé sur les aspects de la santé publique de la Révolution Bolivarienne depuis plus de dix ans. Voir notamment “Muntaner C, Chung H, Mahmood Q and Armada F. “History Is Not Over. The Bolivarian Revolution, Barrio Adentro and Health Care in Venezuela.” In T Ponniah and J Eastwood The Revolution in Venezuela. Harvard: HUP, 2011
– María Páez Victor est une sociologue vénézuélienne, spécialisée en santé et en médecine.
– Joan Benach est professeur de Santé Publique à l’Universitat Pompeu Fabra, Barcelona. Il a collaboré à de nombreuses études sur les politiques de santé publique de la Révolution Bolivarienne.
Traduction de l’anglais : Thierry Deronne
Source (original en anglais): CounterPunch
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Το έγγραφο που διαβάσατε είναι εδώ -► http://alainet.org/active/60578&lang=es
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Κοίτα ποιοί λένε «δικτάτορα» τον Τσάβες…
Ημερομηνία: 11/03/2013 16:11
Του Διονύσης Ελευθεράτου
Υποκριτές και άσχετοι σε κάνουν να αναρωτιέσαι: «Ξέρουν προς τα πού πέφτει η Βενεζουέλα;»
Το πρόβλημα με τις λέξεις είναι ότι δεν ξέρεις από τι στόματα έχουν περάσει», έλεγε ο –μακαρίτης πλέον– Bρετανός θεατρικός συγγραφέας και δημοσιογράφος, Ντένις Πότερ. Το διασκεδαστικό ή εξοργιστικό, όμως, είναι ενίοτε να ξέρεις πολύ καλά τους …κατόχους των στομάτων! Διασκεδαστικό ή εξοργιστικό; Εξαρτάται από το πώς αντιδρά κανείς στην απύθμενη υποκρισία… Οι συνήθεις «δημοσιογραφικοί» μας «παπαγάλοι» είναι ικανοί για όλα: Τη μισή ημέρα να δείχνουν «κατανόηση» ή και –δυσκόλως κρυπτόμενο, χαλιναγωγούμενο– ενθουσιασμό για τη δράση των πραιτοριανών του Δένδια στην Ιερισσό και την άλλη μισή να σχολιάζουν τον «αυταρχισμό» του «δικτάτορα» …Ούγκο Τσάβες. Κάπου εδώ ο Ντένις Πότερ αποσύρεται ζαλισμένος. Ομοίως και ο Χάρι Πότερ, που διαπιστώνει ότι τα δικά του κατορθώματα «δεν πιάνουν μία» μπροστά μαγικά των «παπαγάλων»…
Πλάι στους φαρισαίους του σιναφιού, μηρυκάζουν κι οι ανίδεοι: «Ήταν δικτάτορας»… Ποιος; Ο Τσάβες, του οποίου την πολιτική οι συμπατριώτες του ενέκριναν στις κάλπες …μόνο σε 18 από 19, εν συνόλω, αναμετρήσεις κάθε είδους – προεδρικές, βουλευτικές, περιφερειακές εκλογές, καθώς και δημοψηφίσματα (ηττήθηκε με «διαφορά στήθους» μόνο σε ένα δημοψήφισμα, το 2007). Συγγνώμη, αλλά εάν στερείται δημοκρατικής νομιμοποίησης ένας ηγέτης που κρίθηκε και εγκρίθηκε από το λαό του τόσες φορές, τότε –αναλογικά– κάθε άλλη πολιτική εξουσία ανά τον κόσμο θα έπρεπε να στιγματίζεται ως κράμα …Αμίν Νταντά και Πινοσέτ! Αφήστε που οι επίδοξοι Πινοσέτ της Βενεζουέλας θα είχαν αναγορευτεί σε …σωτήρες της ελευθερίας (σε ΗΠΑ και σε κάμποσες χώρες της Δ. Ευρώπης), εάν είχε πετύχει το made in USA πραξικόπημά τους, το 2002. Μήπως άλλωστε τον …κανονικό Πινοσέτ η Θάτσερ δεν τον αποκαλούσε «μεγάλο φίλο της δημοκρατίας»;
Πώς τεκμαίρεται λοιπόν η …δικτατορική υφή της διακυβέρνησης Τσάβες; Επειδή ακόμη και οι «παπαγάλοι» θα δίσταζαν να διακηρύξουν ανοικτά ότι σε αυτήν τη ζοφερή σφαίρα εντάσσεται –αυτοδικαίως και αυτομάτως– οτιδήποτε και οποιοσδήποτε δυσαρεστεί το ΔΝΤ, τις πετρελαϊκές εταιρείες, την Ουάσινγκτον και πολιτικές ελίτ της Δύσης, όλο και κάτι (άλλο) πρέπει να βρεθεί. Τι …βρέθηκε; Η επιτομή της έννοιας «βλακώδες»!
Αυτός ο τρισκατάρατος Τσάβες –είπαν– τροποποίησε το Σύνταγμα για να γίνει «ισόβιος πρόεδρος». Οιοσδήποτε απληροφόρητος τους άκουγε (δυστυχώς, αφθονούν οι απληροφόρητοι στην εποχή της πληροφορίας και της πληροφορικής) πιθανότατα συμπέραινε –κι ίσως ακόμη να το νομίζει– ότι ο ηγέτης της Βενεζουέλας αναγόρευσε τον εαυτό του σε «ισόβιο πρόεδρο» και ξεμπέρδεψε! Η αλήθεια βεβαίως είναι διαφορετική: Ο Τσάβες απέκτησε τη δυνατότητα να θέσει υποψηφιότητα για τρίτη φορά κι όχι φυσικά να κάτσει ετσιθελικά στον προεδρικό θώκο. Πού ακριβώς εντοπίζουν το …ανοσιούργημα τα αξιοθρήνητα «παπαγαλάκια»; Θεωρούν άραγε γενικώς και καθολικώς αδιανόητο να θέτει ένας ηγέτης για περισσότερες από δυο φορές την πολιτική και την προσωπικότητά του στη λαϊκή κρίση; Μπα; Πότε ακριβώς το ανακάλυψαν; Ο Χέλμουτ Κολ ήταν καγκελάριος επί 16 συναπτά έτη και θα παρέμενε για περισσότερα, εάν το επιθυμούσαν οι Γερμανοί ψηφοφόροι. Διέγνωσε ποτέ κανείς …δικτατορία του Κολ στην καρδιά της Ευρώπης; Δεν υπέπεσε στην αντίληψή μας κάτι τέτοιο…
Μήπως το «πρόβλημα» που απασχολεί τον εσμό υποκριτών και άσχετων συνίσταται στη διαδικασία, με την οποία καταργήθηκε το συνταγματικό άρθρο που περιόριζε στις δυο θητείες την παραμονή του ίδιου προσώπου στην προεδρία της Βενεζουέλας; Μα αυτό το αποφάσισε, στα μέσα Φεβρουαρίου του 2009, με καθαρή πλειοψηφία (54%) ο ίδιος ο λαός σε δημοψήφισμα.
Για να τελειώνει το …κουκλοθέατρο, ας σκεφθούμε: Ποιοι ημέτεροι «παπαγάλοι» είναι αυτοί οι οποίοι, παρακινούμενοι –υποτίθεται– από κάποιον αλλόκοτο, αστήρικτο, σχεδόν σουρεαλιστικό «λεγκαλισμό», διέρρηξαν τα ιμάτιά τους για τις συνταγματικές αλλαγές στη Βενεζουέλα, που σε τελική ανάλυση συντελέστηκαν με απ’ ευθείας προσφυγή στη λαϊκή ετυμηγορία; Τι να πρωτοθυμηθούμε, τώρα… Ότι είναι αυτοί που παρακολουθούν απαθείς ή χαρούμενοι το (τύποις ισχύον) ελληνικό Σύνταγμα να θερίζεται «κατά ριπάς» για χάρη των Μνημονίων; Ότι είναι όσοι δεν έβγαζαν άχνα, όταν ο Λοβέρδος αποκαλούσε το Σύνταγμα «πρώτη γραμμή Μαζινό υπέρ της γραφειοκρατίας»; Ότι πρόκειται για αυτούς που ευφραίνονταν παλιότερα, όταν άκουγαν τον τότε υπουργό Παιδείας Ευ. Στυλιανίδη να λέει ανερυθρίαστα πως η κυβέρνηση θα παρέκαμπτε το άρθρο 16 του Συντάγματος; Τι να «πιάσεις» και τι να αφήσεις…
Θα μπορούσαμε άραγε να αποδεχθούμε ότι οι …δημοκράτες «παπαγάλοι» μας νιώθουν τόσο Ευρωπαίοι, ώστε αδιαφορούν για κάθε εκτροπή που συντελείται εντός συνόρων, στα ποταπά «εθνικά» μας μέτρα; Μα και σε αυτή την περίπτωση, θα έπρεπε τουλάχιστον να ανησυχούν για την «υπερεθνική», ευρωπαϊκού επιπέδου δημοκρατική «τάξη»… Δεν ακούσαμε όμως κανέναν τους να διαμαρτύρεται, π.χ. το 2005, όταν ματαιώθηκαν όλα (!) τα δημοψηφίσματα που είχαν προγραμματιστεί για το Ευρωσύνταγμα σε διάφορες χώρες, επειδή υπερίσχυσε το «όχι» στη Γαλλία και την Ολλανδία. Ούτε ενοχλήθηκαν που το απορριφθέν –όπου πρόλαβε να τεθεί σε λαϊκή κρίση– Ευρωσύνταγμα έκανε …μετάσταση στη Συνθήκη της Λισαβόνας και επιβλήθηκε στους Ευρωπαίους με το «έτσι θέλουν» (η ΕΚΤ, η Κομισιόν και λοιπά …ευαγή ιδρύματα). Αντιθέτως, μάλλον χαρούμενα και ανακουφισμένα τα θυμόμαστε τα «παπαγαλάκια» (από τότε) με κάτι τέτοιες …αποθεώσεις της δημοκρατίας! Είπαμε: Φαιδροί και εξοργιστικοί, ταυτοχρόνως.
Πηγή: ΤΟ ΠΡΙΝ
http://left.gr/news/koita-poioi-lene-diktatora-ton-tsaves